Sont "pauvres" ceux qui perçoivent moins de 1.026 euros par mois (personne seule), c'est-à-dire moins de 60% du revenu médian de la population.
Le taux de pauvreté globale est en légère baisse, de 0,2 point par rapport à celui de 2015, ce qui "s'explique principalement par la mise en place de la prime d'activité"(Insee) – une aide aux travailleurs à revenus modestes créée début 2016. "La situation vis-à-vis de la pauvreté reste très liée au statut d'activité", . En 2016 la pauvreté touchait 38,3% des chômeurs, contre 6,4% des salariés et 7,7% des actifs occupés.
solution : le "plan pauvreté" :
Aujourd'hui, il existe deux assurances-maladie complémentaires pour les plus pauvres.
La CMU-C, totalement gratuite, est attribuée jusqu'à 8 800 € de revenus annuels et concerne 5 millions d'assurés.
Le plafond de l'ACS est fixé à 11 900 € par an et 1,6 million de Français en bénéficient. Le gouvernement veut désormais simplifier et fusionner les deux dispositifs en proposant une complémentaire à 1 € maximum par jour soit 30 € par mois et 360 € par an
Les derniers détails de cette mesure sont en cours pour l'annonce officielle du plan pauvreté, jeudi 13 septembre 2018 .
Mais la situation familiale joue un grand rôle dans le risque d'être confronté à des difficultés matérielles. 34,8% des familles monoparentales sont pauvres – 2 millions de personnes – un taux quatre fois plus élevé que pour les couples avec un ou deux enfants.
A partir de trois enfants, le taux de pauvreté des familles en couple augmente à 23,9%.
Le niveau de vie médian en France 1.710 euros par mois en 2016 – était en hausse de 0,9% sur un an, en euros constants – et retrouve ainsi son niveau d'avant la crise de 2008.
Les 30% de ménages les plus modestes ont vu leur revenu médian augmenter plus que l'ensemble de la population (entre 1,4 et 1,5% de hausse), mais ne retrouvent pas leur revenu d'avant la crise.
source : INSEE